SERIES ≫ 縮限に対自する漸近線 / 無限遠点における挙動の含意 ” 深遠な問 ” ( 2018 )

かげろい ( 陽炎 )
OFFICE KANKE / GK.
ESQUISSE : 091 「 逃げ水 / 地鏡 ( 蜃気楼 ) 」
哀歌 ( 死の喜劇 ): 夏の夜 / 死の墓地にて
ご存知ですか あの白い墓を
嘆きの音を立てながら そこに揺らめくのは
水松( イチイ )の影
水松の上には 一羽の蒼ざめた鳩が
悲しく孤独に 夕陽の内で
歌を鳴っている
病的なほどに 優しい調べが
魅惑的且つ宿命的に
あなたを 苛み
それでも いつも聞かずにいられませんが
天国で嘆息するかのような調べは
愛の天使のものでしょうか
目覚めた魂は あたかも
地下で泣きつつ
その歌に 声を合せているかのよう
忘れられた者の不幸を
クークー鳴く声で 歎いています
いとも優し気な声です
その音楽の 翼にのって
ゆっくり戻ってくるかのようです
それは ひとつの思い出です
それは 天使の形をしたひとつの影で
揺れる光線の内を 過ぎてゆきます
白いヴェールに 包まれています
夜の美女たちが 眼を半ば閉じて
幽けし甘い香りを放ちます
あなたのまわりに
すると 幻影は 物憂げな様子で
あなたに手を延べて 呟くのです
戻ってくるでしょう と
おお もう決して 墓のそばには
私は 行かないでしょう 夜の帳が
黒いマントになる頃に
蒼ざめた鳩が
水松の枝で鳴う
嘆きの歌を 聞きに行かないでしょう
Lamento ( La Comédie de la Mort ): Au cimetière / Les Nuits d’Ete Op.7-5
« Connaissez-vous la blanche tombe … »
Connaissez-vous la blanche tombe
Où flotte avec un son plaintif
L’ombre d’un if ?
Sur l’if, une pâle colombe,
Triste et seule, au soleil couchant,
Chante son chant :
Un air maladivement tendre,
À la fois charmant et fatal,
Qui vous fait mal,
Et qu’on voudrait toujours entendre ;
Un air, comme en soupire aux cieux
L’ange amoureux.
On dirait que l’âme éveillée
Pleure sous terre à l’unisson
De la chanson,
Et du malheur d’être oubliée
Se plaint dans un roucoulement
Bien doucement.
Sur les ailes de la musique
On sent lentement revenir
Un souvenir ;
Une ombre de forme angélique ; Une ombre une forme angélique
Passe dans un rayon tremblant,
En voile blanc.
Les belles-de-nuit, demi-closes,
Jettent leur parfum faible et doux
Autour de vous,
Et le fantôme aux molles poses
Murmure en vous tendant les bras :
« Tu reviendras ? »
Oh ! jamais plus, près de la tombe,
Je n’irai, quand descend le soir
Au manteau noir,
Ecouter la pâle colombe
Chanter sur la branche de l’if ; Chanter sur la pointe de l’if
Son chant plaintif !
Pierre Jules Théophile Gautier, La Comédie de la Mort ( 1838 )
Louis Hector Berlioz Les Nuits d’Ete / Au cimetière Op.7-5
テオフィル・ゴーチエ に : 竪琴の音( ね )をつくして 第1集 / 死後のコレクション
友よ 詩人よ 才享( うけし )者よ 君は 闇におおわれたこの世を逃れる
君は この世のつまらぬざわめきを脱け出て 栄光の世界に入る
そして これ以後 君の名は 澄みわたった山頂に輝くの。
君が未だ若くて美しい頃 私たちは 知り合った 私は 君を愛して
私たち二人が 傲然と羽ばたいたとき 幾たびも
心乱れて 君の変わらぬ友情を頼みとした
今や私は 頭上に降る星霜に 白髪の人と変わり
過ぎ去った時代を思い出して 心に偲ぶ
二人の曙に立ち合ったあった あの青春の日々を
戦いを 動乱を 雄叫びの鳴り響く闘争の舞台を
この世に出現した あの新しい芸術を そうだ と叫ぶ民衆の姿を
そして 今はもう 吹き止んだ あの偉大で 崇高な風の音に じっと耳を澄ますのだ
古代ギリシアと若きフランスから生まれた息子よ
死者たちに示した 誇り高い 君の敬意には 希望が満ちていた
だが 君は 未来を見る眼を 一度も閉じなかった
君は テーベの司祭 黒々と立つメンヒル( 巨石遺物 )の足許のドルイド
テヴェレ河畔のフラメン( 祭司 ) ガンジス河畔のバラモン
神の弓に大天使の征矢を番え
アキレウスとロランの枕辺を訪う
神秘で逞しい鍛冶工よ あらゆる光線を捻じ曲げて
ただ一つの炎をつくりあげることが 君には できた
君の魂の内では 夕日と曙のとが出会い
君の実り多い頭の中では 昨日が明日と交差していた
君は 新しい芸術の祖先である昔の芸術を称えた
君は 理解した 名も知れぬ魂が黒雲を縫う稲妻となって飛び立ち
民衆に 語りかけるその時には
その言葉に耳を傾け その言葉を受け入れ 愛し 人々の心を開かねばならぬことを
アイスキュロスやシェイクスピアを痛罵する冷やかしやたちの
卑しい努力を 泰然とした態度で 君は蔑んだ
君は 知っていた この世紀は この世紀の空気を呼吸することを
また 芸術は 変貌によってのみ進歩するものだから
美に偉大さを加えることは 美をひときわ美しくするのだということを
我われは 君が華々しい歓声を上げるのを見た
ドラム( 正劇 )がパリを 餌食のようにつかんだとき
古代の冬が 花月( 四月末から五月末頃 )によって追われたとき
近代の理想を表わす思いもかけぬ星が
燃え立つ空に 突如姿を現わして
燦然と輝いたとき またさらには イッポグリフォがペガソスのあとを受けたときに
私は 墓場の飾りけのない入口に立って 君に敬意をささげる
真実を求めに行きたまえ この世で美を見い出し得た君よ
険しい階段を上りゆけ 暗い段を上り詰めれば
深淵に架かる黒々とした橋のアーチが 仄かに見えるだろう
さあ 世を去りたまえ 上り詰めたときが 最期( いまわ )の時
出で立 鷲よ 数々の深淵を君は 想いのままに見るだろう
絶対を 実在を 崇高を 君は見るだろう
山頂の不吉な風と 永遠の奇跡の
目眩く光を 君は感じるだろう
天の高みから 君は オリュンポス山を見るだろう
真理の世界の高みから 君は人間の迷いを見るだろう
ヨブの迷いやホメロスの迷いさえも
御魂よ 君は 真の神のいる高みから エホバを見るだろう
昇れ 精神よ 偉大となれ 飛翔せよ 翼を開け いざ
生ある者が 私のもとを去るとき 心打たれて 私は その姿を じっと見つめる
死の世界に入ることは 永遠の神殿に入ることだから
人間がひとり死ぬと 天に昇るその姿の内に
神殿に入る私自身の姿を 私は はっきりと見る
友よ 私の運命も終わりを告げて 死を迎えつつあるのを 私は感じる
私は まず孤独の身にされて 死の見習いを始めた
私の深い晩年の空に 星々が昇って 微かに瞬くのが見える
さあ 時刻( とき )が来た 私もまた この世から去る時刻が
長すぎた私の人生の糸は 震えて パルカの剣に触れんばかり
君を運び去った風は 静かに私の体をもち上げ
私は 今や 追おうとする 独りこの世に残された私は 愛してくれた人々のあとを
私を見つめる彼らの目は 私を無限の奥に誘い
私は そこへ駈けつける 閉じないでくれ 墓の扉を
旅立とう あの世へ それが自然の理法( ことわり ) 死を逃れられる者は 誰もいない
すべては 傾く この偉大な世紀も その光芒をひとつ残らず身につけながら
広大無辺な闇に 色青ざめて 私たちが逃げこむあの闇に沈んでいく
ああ 黄昏れに ヘラクレスの火葬檀のために
打ち倒される柏の木々は なんと凄まじい音をたてることか
死神の馬は 嘶きはじめ
嬉々としている この栄えある時代が 終わりを告げようとしているのだから
逆風を征服した この昂然たる世紀が
今や こと切れる おお ゴーチエよ 君もあの世へ旅立つ
デュマやラマルチーヌやミュッセのあとを追って 彼らと肩を並べた兄弟の君も
湯浴( ゆあみ )した人々を若返らせた昔の泉の水は 涸れてしまった
ステュクスも消え 若返りの泉も消えうせた
あの非情な刈り手 死神は 鎌を手にして進み
思いに耽りながら 刈り残りの小麦のほうへと しだいに近づく
さあ こんどは 私の番 夜の闇が私の曇った目を浸す
ああ 鳥のような孫たちの 行く末を案じながら
揺り籠に涙を流し 墓に向かって微笑む私の目を
To Pierre Jules Théophile Gautier : Toute la lyre / Recueil posthume
Ami, poète, esprit, tu fuis notre nuit noire.
Tu sors de nos rumeurs pour entrer dans la gloire;
Et désormais ton nom rayonne aux purs sommets.
Moi qui t’ai connu jeune et beau, moi qui t’aimais,
Moi qui, plus d’une fois, dans nos altiers coups d’aile,
Éperdu, m’appuyais sur ton âme fidèle,
Moi, blanchi par les jours sur ma tête neigeant,
Je me souviens des temps écoulés, et songeant
A ce jeune passé qui vit nos deux aurores,
A la lutte, à l’orage, aux arènes sonores,
A l’art nouveau qui s’offre, au peuple criant oui,
J’écoute ce grand vent sublime évanoui.
Fils de la Grèce antique et de la jeune France,
Ton fier respèct des morts fut rempli d’espérance;
Jamais tu ne fermas les yeux à l’avenir.
Mage à Thèbes, druide au pied du noir menhir,
Flamine aux bords du Tibre et brahme aux bords du Gange,
Mettant sur l’arc du dieu la flèche de l’archange,
D’Achille et de Roland hantant les deux chevets,
Forgeur mystérieux et puissant, tu savais
Tordre tous les rayons dans une seule flamme;
Le couchant rencontrait l’aurore dans ton âmè;
Hier croisait demain-dans ton fécond cerveau;
Tu sacrais le vieil art aïeul de l’art nouveau;
Tu comprenais qu’il faut, lorsqu’une âme inconnue
Parle au peuple, envolée en éclairs dans la nue,
L’écouter, l’accepter;. l’aimer, ouvrir Ies cceurs;
Calme, tu dédaignais. l’effort vil des moqueurs
Écumant sur Eschyle et, bavant sur Shakspeare;
Tu savais que, ce siècle a son air qu’il respire,
Et que, l’art ne marchant qu’en se transfigurant,
C’est embellir le beau que d’y joindre le grand.
Et l’on t’a vu pousser d’illustres cris de joie
Quand le Drame a saisi Paris comme une proie,
Quand l’antique hiver fut chassé par Floréal,
Quand l’astre inattendu du moderne idéal
Est venu tout à côup, dans le ciel qui s’embrase
Luire, et quand l’Hippogriffe a relayé Pégase !
Je te salue au seuil sévère du tombeau.
Va chercher le vrai, toi qui sus trouver le beau.
Monte l’âpre escalier. Du haut des sombres marches,
Du noir pont de l’abîme on entrevoit les arches;
Va ! meurs ! la dernière heure est le dernier degré.
Pars, aigle, tu vas voir des gouffres à ton gré;
Tu vas voir l’absolu, le réel, le sublime.
Tu vas sentir le vent sinistre de la cime
Et l’éblouissement du prodige éternel.
Ton olympe, tu vas le voir du haut du ciel,
Tu vas du haut du vrai voir l’humaine chimère,
Même celle de Job, même celle d’Homère,
Ame, et du haut de Dieu tu vas voir Jéhovah.
Monte, esprit ! Grandis, plane, ouvre tes ailes, va !
Lorsqu’un vivant nous quitte, ému, je le contemple;
Car entrer dans la mort, c’est entrer dans le temple
Et quand un homme meurt, je vois distinctement
Dans son ascension mon propre avènement.
Ami, je sens du sort la sombre plénitude;
J’ai commencé la mort par de la solitude,
Je vois mon profond soir vaguement s’étoiler;
Voici l’heure où je vais, aussi moi, m’en aller.
Mon fil trop long frissonne et touche presque au glaive;
Le vent qui t’emporta doucement me soulève,
Et je vais suivre ceux qui m’aimaient, moi, banni.
Leur oeil fixe m’attire au fond de l’infini.
J’y cours. Ne fermez pas la porte funéraire.
Passons; car c’est la loi; nul ne peut s’y soustraire;
Tout penche; et ce grand siècle avec tous ses rayons
Entre en cette ombre immense où pâles nous fuyons.
Oh ! quel farouche bruit font dans le crépuscule
Les chênes qu’on abat pour le bûcher d’Hercule !
Les chevaux de la mort se mettent à hennir,
Et sont joyeux, car l’âge éclatant va finir;
Ce siècle altier qui sut,dompter le vent contraire,
Expire 0 Gautier ! toi, leur égal et.leur frère,
Tu pars après Dumas, Lamartine et Musset.
L’onde antique, est tarie où l’on rajeunissait;
Comme il. n’est plus de Styx il n’est plus de Jouvence.
Le dur faucheur avec sa large lame avance
Pensif et pas à pas vers le reste du blé;
C’est mon tour; et la nuit emplit mon oeil troublé
Qui, devinant, hélas, l’avenir des colombes,
Pleure sur des berceaux et sourit à des tombes.
V. H. 2 novembre 1872. Jour des Morts.
Victor Hugo, Toute la lyre / Recueil posthume ( 1893 )
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